Dès que l’espérance se lève, le cœur se met en mouvement.
L’espoir est invisible et intangible, mais il accomplit l’impossible.
Après avoir choisi l’espoir, les grandes difficultés peuvent être surmontées.
Le véritable espoir est accompagné d’action ; sinon il ne s’agit que d’un souhait.
Les espoirs constants attirent les circonstances et les événements correspondants.
L’espoir a les yeux brillants.
L’espoir est contagieux, comme le rire.
L’espoir est ce qui nous permet de continuer.
On ne donne aux gens que l’espoir que l’on a.
L’espoir est la patience avec la lampe allumée.
L’espérance d’une joie est presque égale à la joie.
Il n’y a aucun médicament comme l’espoir, aucun encouragement si grand et aucun tonique plus puissant que l’attente de quelque chose de mieux pour demain.
L’espoir est la force motrice la plus forte pour un peuple. L’espoir qui apporte le changement, qui produit de nouvelles réalités, est ce qui ouvre la voie de l’homme à la liberté.
L’espoir est important, car il peut rendre l’instant présent moins difficile à supporter. Si nous pensons que demain sera meilleur, nous pouvons supporter les difficultés d’aujourd’hui.
L’espoir permet de tenir bon dans des moments de difficulté,
de continuer nos occupations tout en attendant des jours meilleurs.
De manière générale, l’espoir permet de se projeter dans le futur,
de se fixer des buts et de faire des plans.
L’ombre de l’espoir
Mais l’espoir est-il toujours bénéfique ? En y réfléchissant un peu, pas forcément…
Il y a des situations où l’espoir est utilisé comme un mécanisme de fuite devant la réalité. Pensons au cas d’une femme violentée par son partenaire qui préfère s’accrocher à l’espoir que son amour pour lui le fera changer plutôt que de confronter sa situation pénible et malsaine. Il y a d’autres situations où l’espoir nous garde dans un monde illusoire dominé par la pensée magique : par exemple, une personne est convaincue que ses graves problèmes financiers s’arrangeront par la chance à la loterie, il lui suffit d’investir son billet de pensées entièrement positives, et le tour est joué ! Pendant ce temps, elle reste inactive et dans l’attente. Elle ne cherche pas de solutions concrètes et ne met pas d’effort ni physique, ni mental pour opérer un changement.
La face cachée et sombre de l’espoir amène à déplacer notre sentiment de bonheur dans le futur, l’espoir est habituellement déclenché lorsque quelque chose ne va pas. La pensée intérieure : « j’espère que cette situation s’arrangera et lorsque cela arrivera, je serai heureux. »
L’autre aspect sombre de l’espoir c’est qu’il enferme dans des solutions prédéfinies, dans l’espoir, nous avons tendance à définir d’avance l’issue que nous favorisons : et voilà que nos attentes se mettent en branle ! En établissant la solution attendue, nous rétrécissons notre futur et jouons du contrôle. Nous fermons ainsi la porte à l’inconnu et à toutes sortes de nouvelles possibilités.
Entre l’espoir et le désespoir
Même en favorisant l’espoir, il arrive qu’il vacille et que les doutes l’emportent sur la confiance. Parfois aussi la vie nous met face à face avec un mur, et tout semble bloqué. Lorsque l’espoir nous quitte, que reste-t-il ? Du désespoir ? Il peut être bon de s’éloigner de la lumière, car ce n’est pas là que les solutions seront trouvées. Cela s’apparente aux espaces de non-espoir, espaces sombres, tristes et souvent solitaires.
Lorsque nous rencontrons un obstacle souffrant, allons dans un espace de non-espoir à chaque fois qu’il y a une réalité de :
1/ Manque de projection dans le futur.
2/ Manque de confiance que l’issue favorable se réalisera
3/ L’incapacité à définir une issue favorable à la situation de souffrance qui nous perturbe.
Elles se retrouvent dans les pertes importantes (d’un être cher, d’un emploi), dans les face à face avec la maladie, les dépendances obsessives, et les changements de phase de la vie, etc…
Le potentiel créateur du non-espoir
Les expériences du non-espoir ne sont pas sans danger. C’est tout notre être, ou une grande partie de nous, qui peut être ébranlé et désorienté. Paradoxalement, c’est grâce à cet effondrement d’une partie ou de la totalité de la personnalité que se présentera un potentiel de reconstruction en une personnalité guérie et agrandie.
La résilience.
Les expériences de non-espoir sont importantes pour notre individualité, voire nécessaires, sans ces expériences, nous continuerions notre vie linéairement, sans remise en question et sans développement important de notre conscience et de notre plein potentiel psychologique, affectif et spirituel.